Samedi 29 novembre

Aujourd’hui, je vais commencer par un petit problème d’arithmétique :

Sachant que nous mettons environ 45 mn pour nous préparer, que nous avons 1h30 de route pour nous rendre au point de départ de la randonnée du jour, et que nous sommes arrivés à ce point de départ à 5 h 45, trouver l’heure de notre réveil. Et vous vous direz : ils sont devenus fous ! Et vous n’aurez pas tort.
Mais maintenant, nous, nous savons que c’était une idée de génie !

La randonnée du jour doit donc nous amener Au Grand Benare, à 2898 mètres d'altitude depuis le Piton Maïdo en passant par la Caverne de la Glacière

Nous partons au lever du soleil,  pour 18 km environ (ça je le saurai à la fin seulement), et un dénivelé de 700 mètres

Au début, nous avons vue sur le cirque de Mafate, le paradis des randonneurs,

 En chemin, nous rencontrons cette pauvre vierge qui, émerveillée par le paysage, n'a pas su où donner de la tête.... du coup elle l'a perdue !

Mais, trêve de plaisanterie, il  vaut mieux regarder où l'on met les pieds, car sinon, c'est nous qui allons perdre bien plus que la tête dans ces gigantesques crevasses

Malheureusement deux incendies successifs ont laissé des traces......

Puis arrivés au sommet, nous découvrons le cirque de Cilaos, le Piton des Neiges,  le Dimitile, et beaucoup plus loin,  le Piton de la Fournaise.

Le sentier du Grand Bord surplombe la falaise de 1000 mètres !

Sauf que pour arriver au sommet, ce fut dur, très, très dur ! Mais il était hors de question de ne pas arriver au but. Le terrain est accidenté, au commencement, ce sont des sentiers à peu près corrects, mais plus haut, des éboulis de cailloux très durs pour nos pov’pieds.

C'est peut être ça qu'on appelle "porter sa croix" ?

Heureusement, le soleil joue à cache-cache, le vent nous rafraichit, en pleine chaleur, ce doit être terrible, il n’y a aucune ombre !

Une pause, une collation et nous redescendons en faisant une petite boucle vers La Caverne de la Glacière ! Au temps des colonies, les grands propriétaires y envoyaient leurs esclaves qui devaient parcourir 50 à 60 km, pour leur rapporter des  pains de glace de 25 kilos sur leur dos, afin de rafraîchir l’apéro de ces Messieurs Dames et leur servir des sorbets ! ben voyons !

 Nous croisons plusieurs trous d’eau, mais la couleur de l’eau n’incite pas à la baignade

Fin du parcours, des randonneurs ont écrit ce « célèbre texte » sur la barrière qui barre le sentier, je trouve que cette devise traduit bien ma pensée !

Nous arrivons à la voiture vers 13 h 10, à vous de calculer pendant combien nous avons marché ?

Quelques courses chez notre Edouard Lec…. préféré, et nous rentrons nous vautrer dans le canapé, je crois que ce soir, nous n’aurons pas besoin de berceuse. 

Réponse au problème d’arithmétique pour ceux qui auraient des problèmes avec les nombres complexes :

Nous nous sommes levés à 3 h 3O (oui, il faut être fou pour ça)

Nous avons marché presque 7 h 30