Mardi 2 et Mercredi 3 décembre
Deux journées un peu plus calmes sur le plan physique, les difficiles randonnées que nous avons accumulées commencent à se faire sentir, nous allons donc être raisonnables.
De plus, cette année, la Réunion connait un record de chaleur à cette période de l’année, donc nous nous réfugions en altitude pour être au frais. Il y a tellement de sites magnifiques qu’il n’y a aucun inconvénient à retourner à un endroit déjà visité, il est difficile de se lasser des panoramas.
On retrouve notre route qui tourne vraiment !
Deux jolies maisons du village des Makes,
Puis à la fenêtre des Makes où nous dominons le cirque de Cilaos, un pique-nique rapide au frais où les aires sont joliment aménagé,es. Il faut reconnaitre qu’un gros effort dans ce sens est fait. Les Réunionnais se réunissent dans ces petites cabanes couvertes, le dimanche pour un repas en famille, les lieux sont tellement prisés qu’il est parfois difficile de trouver une place, on en a même vu qui plantaient une petite tente la veille pour être sur de la réservation.
Nous faisons une petite marche dans une jolie forêt de cryptomérias
Nous redescendons tranquillement, direction l’Etang Salé pour une petite baignade. La température baisse un peu, nous en profitons un grand moment, bien à l'ombre sous les arbres !
Nous reprenons la route touristique de bord de mer, mais ici, pour se baigner, ce sera impossible, ça n’est pas vraiment une plage de sable fin ! Et oui, la Réunion est volcanique et la lave est arrivée jusqu’ici.
Nous pouvons observer un phénomène étonnant : le souffleur. L’eau s’engouffre par le bas dans des roches creuses, et sous la pression des vagues, régulièrement, un jet puissant sort en soufflant.
Nous longeons la côte jusqu’à la Pointe au Sel, là haut, « notre maison »
Mercredi, même type de journée, Un énorme cactus nous offre cette magnifique fleur, éclose dans la nuit, elle sera fanée ce soir !
Nous pensions trouver un marché un peu important à Saint Louis, mais nous trouvons seulement quelques marchands locaux, histoire de faire provision de litchis, ananas, et papayes.
Et, les papayes, ça pousse sur un papayer, et oui !
Puis, direction la forêt du Tevelave, sur la commune de Les Avirons. Le nom de Tevelave vient de l’accolement de deux mots malgaches Tévé et Lava et signifie « la grande forêt ».
Et là, le virus nous titille de nouveau, allez, c’est parti par le Sentier des Ouvriers.
Avant que ne soit ouverte la piste, cet itinéraire était emprunté par les forestiers rejoignant le Camp du Tévelave;
La randonnée débute sous les cryptomérias et s’avèrera plus difficile que nous le pensions, nous n’irons pas jusqu’au bout, mais nous en faisons une bonne partie quand même. Les nuages montent, et bientôt il se met à pleuvoir, courage, redescendons.
Traditionnel, pique-nique sur les hauteurs, en compagnie d’oiseaux vraiment pas farouches, ils viennent jusque sur la table
Tranquille retour chez nous, sieste et lecture, ça fait du bien !