Jeudi 4 Décembre
Le séjour touche à sa fin, et nous n’avons pas fait de randonnée dans le cirque de Mafate, les dénivelés nous font peur (parfois 1000 mètres), et j’ai déjà fait tellement plus que ce que j’iespérais !
Nous optons donc pour une balade facile qui chemine sur les remparts de Mafate, et doit nous emmener à l’ilet Alcide, un ilet inhabité. Prévu pour 4 h 15 aller et retour, dénivelé de 480 mètres, ça n’est déjà pas si mal…. Nous partons du Piton Maïdo.
Et c’est là que les choses ne se passent pas du tout comme prévu, nous ne lisons pas bien les indications et ne partons pas du bon endroit, pas de problème, puisque du point de départ où nous sommes, on nous indique que l’ilet Alcide est à 2 h 15 aller, ça doit correspondre…. Donc on y va !
Le festival commence, le sentier du rempart longe vraiment le cirque, nous découvrons des paysages tout à fait différents de ceux que nous avons vus jusque-là, des ilets insoupçonnés tout en bas, un régal !
Et puis, comme on descend, tout va bien, on marche, on marche !
Nous traversons des sous-bois ombragés agréables, malgré que la végétation soit, par endroit, étouffée par des plantes que l’on appelle des pestes végétales, la longose et la vigne marronne, c’est impressionnant de voir comment ces plantes « bouffent » tout….
Quand même, au bout de 4 heures de descente on se demande bien où peut être ce fameux ilet ! Et un rapide calcul, tout simple s’impose à nous : 4 heures de descente, cela fait au mieux 4 heures de remontée, donc, la raison l’emporte, nous abandonnons l’idée d’aller jusqu’au but initialement fixé !
Et il faut remonter, remonter, remonter ! Et c’est comme ça que l’on fait une randonnée de 8 heures, à l’insu de son plein gré ! et qu'on se retrouve sur les rotules !
Une petite vérification sur internet, et on constate donc une erreur sur le fléchage qui indique 2 h 15, il faudrait en réalité 5 heures pour descendre ! On était encore un peu loin !
Aucun regret, nous nous sommes vraiment régalés au cours de cette longue marche !
Du coup, je n'ai plus le courage de relever le courrier, là, il y a du boulot !