JOUR 15 – DE BASTIA A MACINAGIO

Nous quittons Cervione très tôt, le ciel est encore très chargé.

Nous repassons par la route de la Corniche, mais nous ne pourrons pas beaucoup apprécier le panorama en raison du temps très couvert.

Notre premier arrêt sera à la cascade de de l’Ucelluline.

Puis nous rejoignons la route côtière pour rejoindre Bastia. 

Nous devons y rencontrer une personne que je ne connais que virtuellement. Nous sommes en contact depuis plusieurs pas mal de temps, car nous fréquentons un forum de couture, de patchwork, de broderie machine, nos passions communes. Je fais donc la connaissance de Plum, c’est son pseudo, de son compagnon et de sa grande et belle fille. Je dois préciser que Plum est la plus fidèle lectrice de mon blog, la recordwomen du nombre de commentaires, tous plus gentils les uns que les autres. Merci Plum…..

 Nous avons passé un agréable mais trop court moment ensemble à Bastia, autour d’un café.

Nous voilà partis pour une visite de Bastia, très agréable.

Nous reprenons la route, du cap Corse, et quel ravissement. Les marinas succèdent aux marinas, leur nom sent bon la Corse : Marina de Pietracorbara, Marina de Porticciolo

Nous verrons beaucoup de tour gênoises sur cette route

Nous arrivons à Maccinagio où nous devons passer la nuit. C'est un très joli village dont le port est très animé.

Une bonne surprise nous attend à l’arrivée à notre résidence, nous sommes surclassés dans un joli appartement de type F2, tout le confort nous y attend, dommage que nous ne restions qu’une seule nuit.

La situation de l'hôtel est vraiment parfaite 

Nous sommes en bordure de mer, nous en profitons pour aller à la plage, mais là aussi, nous devons partager avec des vaches.

Juste avant d’aller dormir, nous entendons un bruit  caractéristique, ce sont nos amies les vaches qui viennent nous rendre visite.  Afin de préserver le jardin, Michel a pensé judicieux de fermer le portail de l’hôtel. Etait-ce une bonne idée, réponse demain matin. 

Nous quittons Corte ce matin, non sans avoir fait un détour afin de nous approvisionner en charcuterie Corse. Cette adresse nous a été recommandée par nos hôtes de Castirla, en principe, nous n’aurons pas affaire à une imitation de charcuterie corse. Et vu le prix, on espère……

Direction donc, la Castagniccia, avant de rejoindre la côte est de la Corse.

Un premier arrêt à Ponte Leccia et son magnifique pont.

Cette région doit son nom aux nombreuses plantations de chataigniers plantés à l’époque gênoise. Les châtaignes, transformées en farine était un des éléments principaux de l’alimentation. Le déclin de la châtaigne a commencé après la première guerre mondiale. Plus récemment, l’invasion d'un terrible parasite, le Cynips, depuis 2010  cause des dégâts inestimables qui mettent en danger toutes les plantations de cette région. Pour l’instant, aucun remède efficace pour lutter contre ces prédateurs.
La région n’en reste pas moins très verte grâce à de nombreux cours d’eau. La route est très agréable.

De nombreux villages accrochés aux rochers s’égrènent tout au long de notre parcours. Ici, pas de route toute droite, les lacets succèdent aux lacets et la route n’est pas large.

Nous passons les villages de Morosaglia,

La porta,

Piedicroce.

Le barrage d'Alesani, construit sur la rivière U Bussu

Hélas, les nuages sont bien là, nous privant de visibilité sur les montagnes environnantes.

Nous passons le col d’Arcarotta. Puis nous rejoignons Cervione où nous devons passer la nuit. Nous prenons notre repas au restaurant, en bordure de mer, très bon repas de spécialités corses.

Avant de rejoindre notre maison pour la nuit, nous empruntons la corniche de la Castagniccia, route particulièrement spectaculaire. Hélas, les nuages gâchent notre plaisir, nous repasserons par là demain, en espérant que la météo soit plus clémente.

Un petit tour dans le village de Cervione, nous sommes entourés de châtaigniers et d’oliviers, dans le village, des ruelles pavées, des passages voutés, et une jolie vue sur la mer. Cervione est un  village typiquement corse.

Nous ignorons s’il y a beaucoup de fidèles qui fréquentent cette église, mais les hirondelles ont l'air de trouver l'endroit à leur goût.

De jolies maisons se cachent dans la nature luxuriante.

 Notre hébergement est vraiment le moins agréable de tout notre périple. Notre hôtesse, baba cool, est fort sympathique, mais le logement qu’elle propose n’est pas au top….. mais nous n’y resterons qu’une nuit….

5 juin – VALLEE DU TAVIGNANO

Le réveil a été difficile ce matin, les 23 kilomètres parcourus hier sont encore bien présents dans nos mollets. Et pourtant, le programme d’aujourd’hui prévoit encore une rando…. Quand on aime !

Nous prenons de bonnes résolutions : on y va, et si vraiment ça se passe mal, on fait demi tour. Soit, mais c’est mal nous connaître que de penser que c’est vraiment ce qu’on va faire.

Nous reprenons donc la route pour Corte, et nous garons dans la ville haute.

Puis c’est parti….

Au début, nous marchons « cool », mais très vite, la température monte de façon vertigineuse.
Nous longeons donc le Tavignano, fleuve qui se jette dans la mer Tyrrhénienne (et oui !). C’est le plus long fleuve de Corse avec  ses 88,7 km. Il naît au-dessus du lac de Nino à 1 743 mètres d'altitude.

Sa vallée offre des paysages particulièrement sauvages, et la rando n’est pas très aisée.

Nous ferons de nombreuses haltes à l’ombre.

 Nous avions comme but la passerelle U Russulinu. Sur le plan, elle était tout à fait à notre portée, mais c’était sans compter sur la fatigue de notre longue marche d’hier que l’on ressent de plus en plus,, au fur et à mesure de notre avancée.
Nous y renoncerons donc et reprendrons le chemin du retour, sans regrets car nous avons eu droit encore aujourd’hui à des paysages de rêve. Et malgré tout, nous avons quand même parcouru plus de 10 kilomètres.

Pas de photo personnelle de la passerelle, juste celle-ci trouvée sur internet.

Et quel soulagement quand nous apercevons Corte, signe que notre balade se termine. Nous ferons une petite étape en ville avant de regagner notre appartement et ses fauteuils relax..

Nous trouverons nos fauteuils relax particulièrement confortables, et une petite bière corse arrangera tout ça !

Nous quittons Castirla demain matin, nous serions bien restés plus longtemps.... nous garderons un excellent souvenir de notre séjour dans cette famille. Tous les jours nos hôtes prenaient de nos nouvelles, nous prodigaient des conseils pour la suite de notre séjour. Les voisins ne manquaient jamais de nous saluer et de nous parler de leur île,  nous avons été invités à prendre l’apéritif, on avait vraiment l’impression de faire partie du village. Une adresse à conserver et à partager sans modération.

JOUR 15 – LA VALLEE DE LA RESTONICA

Aujourd'hui, nous débutons la troisième et dernière semaine de notre voyage.....

La Restonica est une toute petite rivière qui coule sur seulement 18 km, mais quelle beauté !

Elle prend sa source au Lac de Melu et rejoint le Tavignano à Corte.

Notre but d’aujourd’hui est donc d’aller jusqu’au Lac de Melo.

Normalement, une route part de Corte pour aller jusqu’aux parking des Bergeries de Grotelle, point de départ de la randonnée, de là, il faut ensuite  compter 2 h pour faire l’aller-retour au lac de Mélo….. Ça, c’est en temps normal mais, pour nous, la situation n’était pas normale….. 

Les violentes intempéries de décembre 2016 ont emporté complètement un pont sur la route des Bergeries.

Nous sommes donc contraints de nous arrêter à 9 km des Bergeries, au niveau du camping de Tuani ; seule solution : monter à pied !

Certes, la route est magnifique, mais elle monte, et elle monte tout le temps !

Nous suivons la rivière, de nombreuses bassines naturelles magnifiques incitent à la baignade, mais l’eau doit doit être fraiche.

Nous marchons donc  gaillardement jusqu’au parking dans un panorama grandiose. Puis, après une petite halte bienvenue, nous attaquons la randonnée vers le Lac de Melo, et là, ça n’est plus le bitume bien lisse que l’on a connu sur la route.

Les bergeries de Grotelle

Certains passages sont très escarpés ! On doit s’accrocher à des chaines, monter à des échelles métalliques, 

Nos efforts sont vraiment récompensés à notre arrivée au Lac de Mélo, nous sommes à 1711 mètres d’altitude.

Des choucas effrontés viennent quémander quelques reliefs de notre collation.

Nous redescendons par le même chemin, et nous ferons une halte pour notre déjeuner.

Et c’est tout aussi gaillardement que nous reprenons la route pour redescendre à la voiture., non sans avoir fait encore une halte rafraichissante, en compagnie d'un autre choucas

Ce sera la plus longue et une des plus belles rando de notre séjour : nous avons marché pendant 23 kilomètres.

JOUR 14 - VALLEE DU NIOLO

Nous profitons d’un spectacle grandiose de notre terrasse, à la suite de l’orage d’hier, la brume est là, c’est splendide.

Aujourd’hui, nous allons parcourir la Vallée du Niolo, les guides touristiques ne tarissent pas d’éloges pour cette région, nous allons vérifier….. et nous ne serons pas déçus !

Pour accéder à la vallée, nous devons emprunter une route magique appelée La Scala de Santa Régina. C’est une merveille. Au fond de la vallée coule le Golo qui fait 85 km de long, c’est la plus longue rivière de Corse. Certains passages sont très étroits.

Nous arrivons ensuite Calacuccia et son lac de barrage Au loin, les Cinq Moines veillent sur nous

Nous rejoignons ensuite le petit village de Lozzi à la recherche d’une table d’orientation. Les vaches sont en liberté comme d’habitude. Du haut, la vue est imprenable et grandiose.

Nous continuons jusqu’au Col de Vergio que nous connaissons déjà puisque nous sommes sur la route qui relie Porto à Corte et que nous avons empruntées dans l'autre sens, il y a quelques jours.

Pause Café au col, nous retrouvons nos cochons

Puis nous revenons sur nos pas car nous avons prévu une randonnée aux Bergeries et à la cascade de Radule.

La bergerie de Radule est un gite d’étape ouvert en juillet août. Nous sommes sur le mythique GR20, sentier de randonnée réputé en Corse. Un espace aménagé à l'ombre nous permet de faire une petite pause

Cette randonnée sera un véritable enchantement, la flore est particulièrement abondante.

Certains passages caillouteux sont difficiles, d’autres se partagent avec les vaches !

Mais tout au long de la marche, nous avons un panorama grandiose.

 Nous atteignons ensuite la cascade de Radule, petit hâvre de fraicheur.

,Nous pique niquons au retour de la randonnée et nous repartons par la même route,

Nous faisons un détour pour aller sur les hauteurs de Calacuccia. Hélas, l’orage gronde et les nuages jouent les trouble fête.

JOUR 13 – VALLEE DE L’ASCO

Nous entamons un séjour axé sur la randonnée dans la région de Corte, et il y a de quoi faire !

Aujourd’hui, ce sera la vallée de l’Asco

Au début la vallée d’Asco, est encore large, mais elle mène alors à une gorge étroite et la route monte en permanence.

En bas, la rivière Asco

Peu avant d’arriver au village d’Asco, des troupeaux divaguent en bord de route.

Nous atteignons la station de ski d’Asco. La station a été fermée en 1992 suite à des dégâts occasionnés par des inondations a réouvert ses pistes en 2015. Evidemment, nous n’y verrons pas un seul flocon mais nous ferons une petite randonnée qui nous amènera sur le plateau d’où nous avons une vue grandiose sur la montagne.

En face de nous : le Monte Cinto, point culminant de la Corse à 2 706 mètres d’altitude.

Durant notre rando, nous serons accompagnés de petits lézards verts

Pique-nique sur le parking de la station

Au retour, nous nous arrêtons au village des tortues de Moltifao. C’est un centre de protection de la tortue d’Hermann. On y élève des tortues en semi-liberté afin de les réintroduire dans leur milieu naturel. La tortue d’Hermann est la seule espèce qui vit en liberté en France. C’est une espèce en fort déclin, et les travaux réalisés dans ce centre sont très intéressants. Quatre enclos ont été aménagés : enclos de reproduction, d’écloserie, de nurserie et enclos des juvéniles.

Il avait plus très peu de temps avant notre arrivée, ces gentilles bébêtes n’aimant pas vraiment la pluie,  étaient toutes à l’abri, heureusement le soleil a fait son apparition et nous avons pu les observer longuement.

Retour à notre appartement.
Ce soir, nous dinerons chez nos voisins qui font table d’hôte : nous dégusterons exclusivement que des produits corses chez des gens très accueillants, nous avons passé une excellente soirée.

JOUR 12 - DIRECTION CORTE 

Nous quittons Serra di Scopamène, direction Corte, nous devons passer les 5 prochaines nuits à Castirla qui se situe à quelques kilomètres de Corte.

Nous passons le col de la Vaccia, puis  Zicavo joli village de montagne situé à 800 mètres d’altitude.

Peu de temps après, nous sommes bloqués quasiment une heure sur la route, des travaux s’agrandissement d’un pont sont en cours, et la route est complètement bloquée. Les cochons nous tiennent compagnie et viennent quémander quelques restes, ils ont même organisé une réunion de chantier.

Puis nous atteignons le col de Verde à 1289 m d’altitude qui marque la frontière entre les deux départements corses.

Et soudain, quelques kilomètres avant Ghisoni, alors que nous abordons un virage à gauche, nous nous apprêtons à croiser un convoi de trois couples de motards, une des motos complètement en perdition se dirige droit sur nous…… Michel tentera bien une manœuvre désespérée pour l’éviter, mais cela ne suffira pas, il nous percute violemment sur notre voie de circulation, et emboutit tout le côté gauche de notre voiture. Imaginez notre angoisse au moment de sortir de notre voiture : dans quel état nous allons retrouver le pilote et sa passagère….. A notre grand soulagement, nous les voyons se relever, pratiquement indemnes, juste une blessure au doigt pour le conducteur….. La moto est complètement hors d’usage ! 

Et là, les difficultés commencent, nous ne parlons pas allemand, eux pas français, nous balbutions un peu d’anglais, et eux encore moins….. Les secours arrivent pour transporter le pilote chez le médecin, suivis par les gendarmes. Formalités, constat, voilà comment on reste deux heures au bord de la route, stressés comme jamais !

Leur gentillesse et les regrets du pilote nous touchent, ils sont vraiment désolés…. Pour nous, le voyage continuera avec une voiture cabossée, mais pour eux, c’est terminé, c’était leur premier jour en Corse…

Nous reprenons notre route, un repas rapide, sans grand appétit,  au bord de la route. Nous avions prévu une promenade vers la Cascade des Anglais, mais le cœur n’y est plus.

Nous atteignons Vivario, joli bourg de montage, à la recherche d’une épicerie où nous devrions trouver un excellent fromage (la rolls des fromages d’après le Routard), cela s’est vérifié, ce fromage est vraiment excellent.

Pendant tout le reste de notre voyage, Michel aura toujours une pointe d’angoisse en voyant arriver des motards en face de nous.

Le joli village perché de Vénaco

Nous faisons un arrêt à Corte pour quelques courses, et surtout pour acheter un nouveau rétroviseur, le nôtre ayant été pulvérisé dans le choc.

Un petit tour dans Corte sous une pluie fine, puis nous rejoignons Castirla.

Notre appartement est situé au rez de chaussée d’une villa dont les propriétaires occupent le premier étage. C’est un très joli studio parfaitement aménagé, nous sommes face à la vallée, le paysage est toujours magnifique.

JOUR 11 - COL DE BAVELLA ET LE PLATEAU DE COSCIONE

Journée montagne aujourd’hui, l’objectif du jour : le Col de Bavella situé à 1218 m d’altitude, puis, en fonction du temps nous comptons nous rendre au plateau du Coscione

La route pour rejoindre le col est grandiose.

Quand nous arrivons au col, il y a déjà bon nombre de randonneurs prêts à s’élancer vers la montagne.

Pour nous, ce sera une randonnée plus modeste qui doit nous amener au Trou de la Bombe. La première partie de la rando est facile, dans les bois ; cela se complique à l’approche du fameux trou, il s’agit plus d’escalade que de rando….

Le parcours fait environ 7 km que nous aurons plaisir à parcourir.

Nous prenons notre casse-croute au col, une petite glace en passant à Quenza,

Et nous voilà partis vers notre deuxième objectif : le plateau de Coscione situé à 1400 m d’altitude. Nous arrivons à destination après avoir parcouru une vingtaine de kilomètres sur une route étroite, mais vraiment très étroite, et surtout très cabossée. En fin de parcours, on peut vraiment parler d’ornières.

A notre arrivée, nous sommes accueillis par des cochons voraces qui se montrent même agressifs….

Les paysages sont vraiment uniques. Il s’agit d’un  immense plateau montagneux à la fois rocailleux et verdoyant, traversé par une multitude de petits ruisseaux qui forment régulièrement des mares d’eau appelées pozzines et qui rendent l’herbe spongieuse. Partout des cochons, des chevaux, chèvres et vaches en liberté, le tout rend le lieu magique !

A la fin de la randonnée, ils seront copains comme cochons.....

Nous irons au sommet d’une crête, d’où nous avons une vue magnifique sur la vallée, sur la montagne au-delà. Notre parcours de cet après-midi fait un peu plus de 13 km.

Si on compte bien, nous avons parcouru plus  de 20 km dans la journée, mais quel régal !

Une autre activité très prisée des corses : la peinture sur panneau routiers. Les indications sont données en français et en corse, le français est systématiquement tagué.....

Nous rentrons dans notre joli studio, ce soir, pas besoin de berceuse.

 jOUR 10 - LE GRAND SUD CORSE ET L'ALTA ROCCA

Notre seconde nuit à Monaccia d’Aullène a été moins calme : des autrichiens sont arrivés pour une nuit, ils parlent fort le jour, et ronflent aussi fort la nuit. Heureusement, les bouchons d’oreilles que nous avons toujours avec nous, nous ont rendu un grand service.

Nous prenons la route, direction  Porto Vecchio où nous visitons le port 

puis la ville haute, nous avons beaucoup aimé sa place très ombragée par un arbre majestueux.

Nous avons une jolie vue sur le port, depuis une terrasse de la ville haute 

Nous continuons notre route vers le nord en empruntant une jolie route qui nous fait traverser la foret d’Ospédale avant d’arriver au lac du même nom.

Le lac artificiel d'Ospédale construit en 1979

Nous trouvons un coin ombragé dans les bois qui fera parfaitement l’affaire pour notre pique-nique.

Bien cachée notre voiture ?

Nous passons Serra Di Scopamène, village où nous devons passer deux nuits, et continuons en direction du Col de Saint Eustache. La route est magnifique, les paysages grandioses.

Hélas, la forêt garde les stigmates du terrible incendie qui l’a ravagée en 2009 ….

Nous revenons à Serra Di Scopamène, le village est surtout fréquenté par des randonneurs.. Notre hôtesse très agréable est employée du Parc Naturel Régional de Corse, passionnée par son métier, elle aime aussi partager sa passion, nous passerons un excellent moment en sa compagnie.

Nous avons été accueillis dans le studio situé en bas de la maison corse authentique tout en pierre, particulièrement bien située ; du jardinet nous avons une vue magnifique.

En rentrant dans le village j'ai un coup de coeur pour cette maison, peut être notre prochaine résidence secondaire ? 

 Une petite promenade dans le village nous amène vers un moulin à eau restauré, et vers des séchoirs à chataignes.

Du belvédère du village, nous avons une vue magnifique sur la vallée du Rizzanese et sur des petits villages isolés.