Beau temps au réveil, ce sera donc le jour où nous ferons la Levada des 25 fontaines.

Avant de partir, un petit coup d'oeil sur la mer, et un salut à notre ami le chat qui, finalement nous a adopté. Le soleil met en valeur le joli jardin de notre propriétaire.

Nous avons pas mal de route avant pour rejoindre le point de départ de la rando au col de l''Encuemada, situé à 1108 mètres d'altitude. Sauf que...... quelques kilomètres avant le col, nous découvrons que la route est fermée, oui, fermée !

Il nous faut donc traverser toute l'ile pour redescendre sur la côte sud et remonter vers Rabaçal, lieu de départ de la rando.

Sur la carte, ça donne ça : 

Le panorama qui s'offre  nos yeux est vraiment fantastique.

 Quand nous arrivons à destination, il est un peu tard et déjà beaucoup de monde au départ, tant pis, il faudra faire avec.

Il faut dire que cette rando est une des plus réputées, et attire pas mal de monde. Elle est relativement facile, mais comporte pas mal de passages très étroits où il est très difficile de se croiser, et circuler en file indienne n'est pas des plus agréables. Le lieu est buccolique, de nombreuses fleurs poussent partout, c'est qu'elles ne manquent pas d'eau ici.

Nous arrivons à un cirque rocheux ans lequel les sources se jettent pour former la lévada.

Au retour, nous rencontrons beaucoup moins de monde ce qui nous permet de mieux apprécier les lieux.

Nous faisons un petit détour pour admirer la cascade de Risco, très jolie aussi

Au retour, nous dénichons un petit coin pour nous seuls, nous y dégusterons notre salade, au soleil, et là encore le paysage est à la hauteur.

Nous reprenons la route, un arrêt  au magnifique plateau de Fanal, autre départ de randonnées, nous espérons que demain le temps sera clément, nous avons l'intention d'y revenir.
Un aménagement sympathique a été réalisé pour les randonneurs.

L' endroit est  réputé pour la présence de magnifiques lauriers fétides noueux qui doivent avoir plusieurs centaines d'années.

 On se lasse pas de la magnifique route qui nous ramène à Sao Vicente.

 La rando du jour : 11 km

Aujourd'hui, notre projet est de faire une rando en montagne, au départ du plateau de Fanal. Mais, parfois les projets ne se réalisent pas !

Nous commençons donc notre ascension, passons le joli village de Ribeira da Janela.

Nous allons vite déchanter car, une fois arrivés à Fanal, nous sommes dans un épais brouillard. Ne connaissant pas la topographie des lieux, il nous parait imprudent de s'aventurer à faire une rando en montagne.

Nous changeons donc nos plans et redescendons pour continuer notre découverte de la côte ouest, nous irons jusqu'à Faya.

Le littoral est particulièrement joli, nous profiterons de plusieurs points de vue magnifiques.

A Ponta do Pargo qui signifie la Pointe du pagre, nom d'un poisson), s'élève un phare  construit en 1922, édifié à plus de 3oom de haut sur une falaise très abrupte.

Le miradoura de Garganta Funda

Comme nous sommes un peu en manque de randonnée, nous nous dirigeons vers Achada Cruz, site réputé.  Un téléphérique vertigineux permet de descendre à la mer, 541 mètres plus bas. Sur la côte, une multitude de petites parcelles cultivées, c'est vraiment magnifique.
En réalité, nous optons pour une descente à pied par un petit raidillon pas facile du tout. Il nous aut une heure pour descendre..... et nous remonterons sagement par le téléphérique.

En bas, de nombreux petits jardins.

Le chemin est particulièrement escarpé, un vrai sentier à chèvres.

 Le téléphérique est principalement utilisé par les jardiniers qui exploitent ces petites parcelles pour remonter leurs légumes.

Nous rentrons à notre appartement ; le brouillard est descendu jusqu'à la mer, nous offrant cette étrange lumière

Et le soleil lutte toujours avec de gros nuages......

Aujourd'hui, ce sera grande randonnée. Nous suivrons la Levada do Caldeirao Verde (le chaudron vert). Il s'agit d'une des rando les plus renommées de l'ile. 

Et qui dit renommée, dit grande fréquentation, c'est la raison pour laquelle nous partons tôt.

Le départ se fait du parc forestier de Queymadas sur les hauteurs de Santana que nous avons visité hier. Des travaux ne nous permettant pas de rejoindre le parking, nous partirons donc du Picos das Pedras ce qui, au passage rallonge le parcours d'une heure.

Nous arrivons à la jolie maison au toit de paille : la Casa de Agrigo

Le chemin est large, nous traversons une clairière aux arbres majestueux

Nous avons comme une impression d'être surveillés, effectivement....

Très vite, le sentier se rétrécit et nous nous trouvons au coeur d'une végétation luxuriante

De nombreuses truites vagabondent dans la levada

Nous croisons une jolie cascade

Et nous devons emprunter successivement quatre tunnels. Lampe de poche indispensable, ce qui ne m'empêchera pas, au retour e me cogner violemment la tête contre la paroi. Pourtant je ne suis pas très grande parait-t'il ? mon cuir chevelu en garde encore la trace.

Heureusement, grâce cette abondante végétation, nous ne pouvons pas mesurer la profondeur de l'à pic ce qui nous évite bien du vertige : une centaine de mètres !

Et voilà, nous avons atteint le but de notre promenade : le Caldérao Verde !

Sur place, un chat quémande qelques restes de sandwich, il m'adopte immédiatement, pourtant je ne lui ai rien donné à manger, j'ai beaucoup de mal à m'en défaire, je ne me voyais pas vraiment le ramener en Auvergne !

 Au retour, nous déjeunerons vers la jolie maison du départ en compagnie de chats (encore) et d'oiseaux.....

Un arrêt au marché de Santana pour acheter des bulbes d'agapanthes, plante emblématique de l'ile, 

puis, un petit arrêt  à Sao Jorge pour y voir une des plus jolies églises baroques de Madère (c'est e routard qui le dit) au décor intérieur particulièrement riche. L'Igréja Matriz de Sao Jorge a été construite en 1761

(Photo ci dessus issue du site visitmadeira)

Nous avons parcouru pratiquement 16 kilomètres, ce parcours a été vraiment un régal

Ce matin, le temps est encore très incertain. Nous ne randonnerons donc pas, mais partirons à la découverte de la côte Nord Est de Madère. 

Nous empruntons une route qui surplombe la côte déchiquetée, en bas, nous découvrons de jolis  petits villages nichés dans les vallées qui se ages se succèdent : Ponta Delgada, Boaventura, Sao Jorge, Santana, Faïal, Porto da Cruz.

A Sao Jorge, nous visitons  à un des derniers moulins à eau fonctionnant sur l'ile, c'est pour nous l'occasion d'acheter de la farine de maïs et des petits gâteaux maisons. Nous y sommes très gentiments accueillis par le meunier Lino Albino Mendonça.

(la photo ci dessus est issue du site visitmadeira.pt)

Puis, en redescendant, nous prenons un petit café dans une petite maison traditionnelle, dont il ne reste pas beauoup d'exemplaires bien conservés.

Nous continuons jusqu'à la ville de Santana, l'une des plus importantes villes de la côte.

Quelques maisons traditionnelles, les casas de Palha, au toit de chaume : les palheiros,  qui tombent  jusqu'au sol  ont été reconstruites. C'est une des images de marque de la  ville. 

La Rocha do Navio, où nous pique-niquerons.  Un téléphérique nous amène à Faja, réserve naturelle qui se trouve au pied de la falaise. Ce site est dédié à la protection de certains espèces d'oiseaux comme le puffin boréal.

J'au beaucoup aimé cette jolie boîtes à livres, dans le style du pays 

Nous reprenons la route pour Sao Vicente et nous consacrons un petit moment à la visite (rapide) de la ville.
Son église, dont le parvis est joliment pavé de galets noirs et blancs.

Pas de fleurs aujourd'hui, un lézard qui se chauffe au soleil,

et, encore un tunnel, plus exactement deux tunnels !

Demain, une rude journée nous attend, les prévisions météo étant meilleurs, ce sera randonnée : une quinzaine de kilomètres !

Aujourd'hui, changement radical, nous quittons notre joli appartement de Caniço pour rejoindre la côte nord de Madère, nous séjournerons à Sao Vicente pendant les 6 jours à venir.

La région que nous allons rejoindre est beaucoup moins touristique, plus montagnarde, plus sauvage.

Nous empruntons une route qui traverse l'ile de part en part, de jolis villages se succèdent. Niché au creux d'une vallée verdoyante, le joli village se Serra de Agua.

Notre objectif du jour était une randonnée démarrant au Col d'Encuméada. C'était sans compter sur le brouillard qui s'est rapidement épaissi, nous avons vite compris que les conditions n'étaient pas optimum pour une randonnée en montagne. Le thermomètre de la voiture indique 10°, nous sommes à environ 1300 mètres d'altitude.

Nous arrivons donc plus tôt que prévu à Sao Vicente, notre comité d'accueil est en place : ce bel oiseau n'est pas du tout effarouché par notre présence. Mais comment peut ont se débrouiller avec un si long bec ?

Nous continuerons donc notre exploration de la côte en direction de l'Est. Un petit arrêt au joli village de Seixal. Le panorama est vaiment spectaculaire. La ville est construite sur un promontoire de lave au débouché d'une trouée dans la montagne tombant à pic dans la mer..... 

Au dessus, encore de magnifiques cultures en terrasse

Nous arrivons ensuite à Porto Moniz, petite ville balnéaire, beaucoup d'hotels, de restos. C'est là que nous avons vraiment été pris pour des touristes. Alors que partout ailleurs, un café coute entre 0,80 centimes et 1 euros, ici, nous le paierons 2,50 euros......

Réputée pour ses piscines naturelles d'eau de mer, la promenade au milieu des récifs de lave est très agréable, on circule au milieu de jolies terrasses aménagées. 

Ici, la piscine est payante..... mais fermée pour travaux !

Nous reprenons la route, en direction de Sao Vicente et nous devons passer par un nouveau tunnel

Nous nous mettons à la recherche de notre appartement, ce qui ne sera pas très facile. Nous sommes accueillés très cordialement par notre hôte José et son père. Nous prenons possession des lieux, notre maisonnette est nichée au milieu d'un superbe jardin.

L'ensemble est rustique, mais très bien aménagé. A notre disposition : deux chambres, un salon, une grande cuisine.... 

un petit salon de jardin surplombe la mer, idéale pour déguster notre petit verre de Madère quotidien.

Vu d'en bas : 

et vu d'en haut !

Le temps est bien nuageux, je ne sais pas ce qui nous attend demain, mais ce soir,  le soleil fait ce qu'il peut.....

Vous reprendrez bien quelques fleurs ? 

 A demain....

Nous voici partis pour deux jours sur l'ile voisine de Porto Santo.

C'est la première ile de l'archipel  qui a été découverte par Zarko et Teixera en 1419. L'ile est très aride, beaucoup moins fertile. que Madère. D'une superficie de 42 km2, altitude maximale de 517 m, elle compte une  population actuelle  d'environ 5 500 habitants en morte saison mais jusqu'à 30 000 en été ! Son principal attrait est une immense plage de sable fin de 8 km de long. On peut y faire aussi de jolies balades.

La Porto Santo Line assure un aller retour par jour vers la petite ile.

Nous nous levons aux aurores  afin de rejoindre le port de Funchal où nous embarquerons pour Vila Baleira, la capiale. Le trajet dure deux heures et demi.

Embarquement sans problème, nous longeons la côte, et nous pouvons même apercevoir notre appartement : ce sont les petits immeubles à gauche de la grande tour. Puis nous arrivons au niveau de l'aéroport de Funchal, dont les pistes ont été agrandies au dessus de l'océan, ce qui donne cette forêt de piliers.

Le temps commence à se gâter.....

La mer est de plus en plus houleuse, les estomacs se soulèvent, les personnes sensibles au mal de mer commencent à sortir leur petit sacs plastiques, je préfère terminer mon voyage bien sagement sur le pont...

Nous arrivons sur l'ile,  et allons directement à l'hotel où nous déposons notre maigre bagage : au Praïa Dourada Hotel.

 Sur les conseils du Routard nous dirigeons vers une auberge située à Calhau da Serra de Fora, à environ 6 km de Villa Baleira.. Nous y allons en taxi, nous reviendrons à pied. Le repas fut tout à fait correct, mais la lenteur du service et la nonchalance du patron nous ont un peu agacés,  on voudrait bien profiter du panorama nous !!!!

Nous reprenons la route vaillamment à pied, le paysage environnant est vraiment fabuleux !

Vue du Miradouro de Portela

Mais c'était sans compter sur une averse de pluie démentielle qui nous a trempés jusqu'au os en quelques minutes. Heureusement, un jeune ouvrier, au volant de son camion de chantier ayant eu pitié de nous, nous proposa de nous ramener à notre hotel. Je ne vous parle même pas de l'air étonné de la réceptionniste quand elle a vu dans quel piteux état on revenait.....

Changement de tenue, et nous partons pour une petite promenade dans la ville, relativement banale, mais nous verrons ça mieux demain.

Nous passons une excellente nuit à l'hotel, prenons un excellent petit déjeuner, et nous repartons pour notre deuxième journée sur l'ile de Porto Santo.

Nous avions prévu de louer des vélos électriques pour notre petite virée, mais compte tenu de notre triste expérience de la veille, nous choisirons de louer une voiture pour la journée, au moins nous serons abrités !

Au programme du jour : randonnée au Pico Branco à 450 mètres d'altitude. Nous empruntons un ancien chemin muletier,  la montée est rude, mais nous sommes largement récompensés de nos efforts.

Nous continuons notre route vers Camacha, au passage un petit détour, histoire de se re dégourdir les jambes, nous grimpons au sommet du Pico  do Castelo, 412 mètres d'altitude, qui nous permet d'avoir une vue magnifique sur l'intérieur de l'île. 

En bas, on distingue le petit aéroport de Porto Santo:

Encore sur les recommandations de notre guide préféré, nous nous rendons donc  au restaurant Torres à Camacha. Repas absolument succulent, le meilleur de notre séjour Madère. Il est réputé pour son polvo a moda da casa : un poulpe grillé, nous nous sommes régalés.

Nous déjeunons dehors sous une jolie tonnelle.

Nous continuons notre trajet sur l'ile, c'est un vrai plaisir quand on compare à l'explosion de la construction constatée sur Madère, cette partie de l'ile est pratiquement vierge de toutes constructions.

Notre dernière étape sera la Ponta da Cahelta. Endroit sauvage face à un énorme rocher appelé l'Ilheu de Baixos. Le lieu est aussi surnommé l'île de la Chaux car jusque dans les années 1970, des galériens en extrayaient le calcaire qui servait à fabriquer la chaux.

Le Pico das Flores que l'on atteint par une piste, il culmine à 185 mètres de haut.

Le site Morenos :  une aire naturelle plantée de figuiers de barbarie à perte de vue. Des petites plates-formes avec parasol en feuilles de palmiers sont aménagées pour le pique-nique. Ces plantes sont cultivées ici pour l'élevage de cochenilles qui sont utilisées pour fabriquer une teinture rouge. 

Nous sommes surpris de rencontrer un géranium et un figuier de barbarie tendrement enlacés.....

A 18 heures, nous quittons l'ile par le même bâteau, épuisés mais très contents de cette petite balade.

Aujourd'hui, ce sera journée un peu plus calme.
Dès notre réveil, splendide soleil ; décidément, la météo nous a beaucoup inquiétés avant notre départ, et, tout compte fait, nous avons eu, depuis notre arrivée, un temps relativement clément.
Nous reprenons la route de Funchal, ou plus exactement Monte, juste au dessus où nous visitons le jardin  tropical de Monte Palace.

Plus beau jardin de Madère, certains le classent même dans les trois plus beaux jardins du monde (rien que ça.....). En réalité, cet endroit comporte plusieurs jardins

L'entrée est  décorée d'azulejos qui retracent l'histoire de Madère et du Portugal

Nous pouvons y admirer des arbres millénaires, en particulier des oliviers datant du IIIè siècle avant JC

Les yuccas sont de véritables arbres de plusieurs mètres de haut.

Au milieu, un lac central, des statues, des cygnes....

D'énormes carpes koï se prélassent dans différents bassins

Là, un espace plus particulièrement consacré aux orchidées, hélas, beaucoup sont déjà défleuries

Là, d'immenses parterres de strélitzia ou oiseaux du paradis, magnifiques !

Et là, une crosse de fougère prête à éclore.

Nous flânons quasiment deux heures dans ce magnifique parc.

Au passage, nous voyons descendre, à l'extérieur du jardin, les carreiros qui dévalent la pente avec leurs paniers d'osier dans lesquels ils ont embarqués des touristes. Nous ne participerons pas à cette dévalade, un peu trop piège à touristes à notre goût.

L'église Igréja Nossa Senhora do Monte, construite en basalte, Notre Dame de Monte étant la patronne de Madère.

Nous quittons le parc pour revenir à Camara de Lobos, joli petit port que nous avons déjà visité.

Notre but étant un petit restaurant où notre ami du Guide du Routard nous a promis que nous y dégusterions une excellente spécialité de Madère : l'Espedata, succulente brochette de viande. Effectivement, chez Viola, nous nous sommes vraiment régalés. De plus, le personnel est au petit soin, que demander de plus !

Sur la route, alors que nous sommes arrêtés pour admirer encore et encore le panorama, un charmant Monsieur vient à ma rencontre et comme je le salue, il m'offre ces deux jolies fleurs ! ça méritait bien la photo souvenir ! Dommage que nous n'ayons pas pu communiquer davantage !

Nous passons dans une zone presque exclusivement plantée de bananiers

Nous refaisons un petit tour sur le port, sous le soleil, on ne s'en lasse pas.

Sur le port, un pêcheur étend ses poissons pour les faire sécher

Puis nous grimpons sur les hauteurs du village au Miradouro da Torre, encore une fois, le panorama qui s'offre à nous est magnifique,

et ces fleurs.......

Pas de suite du blog demain et après demain, nous prenons le bâteau pour aller passer deux jours sur l'ile de Porto Santo, située à 2h30 de navigation. Nous voyageons léger et laissons tout notre attirail à notre appartement de Caniço.

Aujourd'hui, ce sera journée montagne, et encore une journée bien remplie. 

Dès notre réveil, nous avons compris que c'était aujourd'hui que nous devions explorer le centre de Madère, le soleil montre déjà ses premiers rayons.....

Nous prenons donc la route vers 8 h, route que nous devons partager avec un joli troupeau de moutons.

Nous arrivons au parking de Pico Do Areeiro,. Il y fait très beau malgré un petit vent qui nous transperce.

Le parcours relient les points culminants de l'ile : Pico Areeiro (1817 m), Pico Ruivo (1851 m), Pico das Torres (1 817 m).

Nous pourrions faire une rando de 11 km environ qui nous amènerait au Pico Ruivo à 1862 mètres. A priori, cette rando est assez difficile ;  il n'y a pas encore beaucoup de monde, on a un peu envie de la tenter. Mais, c'est sans compter sur les douleurs de genoux qui se manifestent très rapidement. Nous décidons donc de partir sur le sentier, parfaitement aménagé, bien sécurisé, et nous verrons bien jusqu'où nous pourrons aller.....

Le Belvédère NBinho da Manta (nid de la buse), ces montagnes déchiquetées sont absolement grandioses. Et nous apprécions vraiment ce grand soleil, condition indispensable pour pouvoir profiter du site.

Très bien aménagé, certes, le sentier l'est, mais nous devons emprunter des escaliers aux marches très hautes et très irrégulières, qui n'en finissent pas de monter, de redescendre pour mieux remonter, et encore redescendre, certains sont très raides et nous n'en voyons pas la fin......

Nous décidons donc de faire une petite pause sur une table directement taillée dans la pierre, avant de prendre le chemin du retour. Certes nous ne serons pas allés très loin, mais il faut savoir être raisonnable. On applique l'adage "qui veut voyager loin.....), car nous voulons vraiment profiter  de notre quinzaine à Madère.

En réalité, nous avons eu une bonne idée car les nuages commencent à s'imposer.

Nous ne ferons que 3 km, aller/retour.

Nous reprenons donc la route pour nous rendre sur un site tout à fait spectaculaire : l'Eira de Serrado, belvédère spectaculaire encaissé dans les montagnes. La vue est à couper le souffle

En bas de jolis petits villages blottis dans la vallée

Le plus important d'entre eux : Curral Das Freiras, dans la Vallée des Nonnes C'est ici que les Clarisses du couvent Santa Clara ont trouvé refuge quand la baie de Funchal a été prise d'assaut par les pirates  en 1566.

Nous monterons ensuite jusqu'au Pico do Fuiräo, point de vue magnifique également.

La vue depuis le Miradouro de Paredao

Un petit aperçu des fleurs qui nous avons pu admirer tout au long de ce magnifique parcours

Quelques courses sur notre trajet de retour, et nous rentrons fourbus à l'appartement. Un petit verre de  madère en apéro devrait nous remettre en forme ! 

Aujourd'hui, nous prenons quasiment la même direction qu'hier.

Nous empruntons la voie rapide, et sur la voie rapied, quand vous sortez d'un tunnel, et bien il y en a un autre. Nous sommes étonnés des infrastructures routières de Madère, des ponts, des tunnels, des ronds points, on a vraiment le tournis.... 

Puis nous empruntons une petite route serpente dans une jolie forêt, les nuages sont bien là, mais le soleil va rapidement parvenir à prendre la place.

Arrivés à Ribeiro Frio, nous croisons cet élevage de truites. Elevées ici, servies dans le restau d'en face, fraîcheur garantie !Souvenez-vous, hier, nous n'avons pas fait l'intégralité de la rando en raison de la trop longue distance à parcourir pour faire l'aller et retour pour récupérer notre voiture.

Le tracé prévoit de faire "Portela - Ribeiro Frio". Hier, nous avons fait un peu plus de la moitié du trajet au départ de Portela, ce matin, nous ferons l'autre partie au départ de Ribeiro Frio. Ainsi, nous aurons parcouru la totalité de la lévada do Furado.

Nous évoluons dans une végétation particulièrement dense

Tout au long du parcours, de nombreux oiseaux nous accompagnent, sans doute en attente de petites miettes ! Ici, un beau petit pinson.

De jolies bassines jalonnent le trajet, ce doit être bien agréable d'y faire trempette, encore faudtrait-il que la température s'élève un peu car nous avons environ 12 degrés.

C'est à quelques mètres de là que nous nous étions arrêtés hier. Nous faisons donc demi-tour.

Nous ne revenons pas complètement sur nos pas car nous bifurquons sur un autre tracé qui nous amène sur le plateau de Feiteiras de Baixo.  Et là, grosse surprise, nous sommes au pied d'une sacrée grimpette, plus de 300 mètres de dénivelé, ça souffle, ça peine, mais nous arrivons au sommet, hélas le brouillard nous y attend. 

Nous randonnerons avec un sympathique couple de canadiens qui suivent le même chemin que nous. Comme nous, ils sont un peu perdus, du coup, nous resterons ensemble jusqu'au bout la la rando. Nous pique niquerons ensemble, avant de prendre notre café dans le même petit bar.

Tout au long de notre chemin, nous pouvons admirer des plantes et  fleurs magnifiques.

Revigorés par notre café, nous faisons, sur les conseils des canadiens, une dernière petite rando qui nous amène au balcon de Ribeiro. 

Nous longeons la levada de Serra do Faïal et arrivons au belvédère de Balcöes  d'où nous avons une vue superbe sur la vallée de la Ribeira da Metade et Faïal

Les petits jardins en terrasse sont verdoyants, il faut dire que Madère ne doit pas souvent connaître de sécheresse.

Nous reprenons la route du retour, nous faisons un petit arrêt à Camacha, où nous y trouverons un improbable magasin d'osier. Sur plusieurs niveaux, nous découvrons un stock impressionnant de corbeilles, bateaux, etc, en osier. Un peu kitch quand même !

Nous n'avons rien acheté !

Je crois qu'une nouvelle fois, nous n'aurons pas de berceuse ce soir ! Nous avons parcouru environ 12 km.

Les genoux tiendront-ils ?

Ce matin, la météo a l'air d'être encore avec nous, nous prendrons donc la route de Portela, départ d'une randonnée. Ce sera notre première randonnée qui longe une levada.

Les levadas sont d'ingénieux  petits canaux d'irrigation, creusés à flan de montagne qui sillonnent l'ile et  qui recueillent les eaux descendant de la montagne, évitant ainsi que ces eaux ne se perdent trop vite dans la mer. 

Avan tout, nous commençons par rendre visite à notre boulanger préféré, tout près de l'appartement. Nous venons tous les jours, du coup, il nous reconnaît, il s'amuse de notre accent franço/anglais/portugais (nous faisons un mix de tout ça). Très sympa, il me demande de répéter avec lui..... ya du boulot ! La provision de délicieux sandwiches étant faite, nous prenons la route vers Portela.

Nous passons près de l'aéroport de Funchal, dont les pistes ont été allongées au dessus de la mer, ce qui explique cette forêt de piliers.

La rando du jour sera donc la Levada do Furado qui va de Portela à Ribeiro Frio.

Petit problème : cette rando qui part de Portela pour nous amener à Ribeiro Frio fait quasiment 12 km, et nous n'avons pas de moyen de locomotion pour le retour. Cela voudrait dire que nous devons l'aller et retour pour retrouver notre voiture ; faites le compte !

Nous décidons donc de partir pour une marche de 3 h environ puis nous ferons demi tour pour rentrer. 

Quelques marches au début, histoire de s'échauffer, et c'est parti pour cette promenade sans grande difficulté, si ce n'est un terrain glissant, et des passages un peu périlleux à flanc de falaise. Heureusement, le trajet est quasiment sécurisé partout. 

Nous évoluons très rapidement dans une végétation subtropicale très dense. faite de lauriers , de fougères arborescente.

En bas, le spectacle est permanent bien que légèrement bouché par les nuages bas.

Une jolie aire de pique-nique a été aménagée

Le très joli passage de Cebeço de Lamaceiros où nous devons emprunter une succesion de petits tunnels.

Nous irons jusqu'à un joli point de vue près d'une cascade où nous pique niquerons vite fait car il ne fait pas très chaud.

Nous avons parcouru environ 6 km, nous prenons donc  le chemin du retour, là nous rencontrons une brebis et son petit. Apparemment, ils vivent ici en toute liberté. Demain, nous ferons l'autre partie de la randonnée, en partant de Ribeiro Frio.

Au total nous aurons donc fait tranquillement 12 kilomètres.