Programme du Jour : rando dans la forêt de Belouve, et descente vers le Trou de Fer

Nous retrouvons la forêt de Belouve que nous avions adorée déjà il y a 7 ans, un vrai plaisir. Nous avons prévu une randonnée qui devrait nous amener au Trou de Fer.

Située sur la commune de Salazie, la forêt de Belouve est une des plus authentiques et des plus sauvages de l’Ile. Une vraie jungle qui  offre une variété d’arbres extraordinaire, et en particulier de majestueux tamarins qui font partie de la famille des acacias.

La biodiversité et l’humidité permanente de cette forêt en font un lieu magique.

Notre objectif est, bien sûr, d’accéder aux mythique « Trou de Fer ». C’est un énorme gouffre dans lequel se jettent plusieurs cours d’eau. Un belvédère offre un spectacle grandiose sur ces chutes Nous n’avions pas pu y accéder à pied lors de notre première visite de l’ile, le belvédère était en travaux, mais nous les avions survolées en hélicoptère….

Nous étions prévenus, mais nous voulions le constater nous-même, et c’est la déception, le site est complètement fermé, l’accès est complètement interdit. Certains braveront, l’interdiction devant nous …. Nous ne prendrons pas le risque ! La rumeur dit que ce site très dangereux en raison d’éboulements de la paroi et ne sera plus jamais ouvert au public…. Quel Dommage !

C'est la deuxième tentative que nous faisons, donc, il devient évident que nous sommes obligés de revenir à la Réunion pour la troisième fois pour enfin admirer ce que nous aurions dû voir aujourd'hui (photo internet) 

Nous cheminerons un long moment dans la forêt pour le plaisir de sentir cette végétation, la pluie est de plus en plus forte, il faut bien se rendre à l’évidence, le seul choix qui s’offre à nous est un retour maison.

Nous déplions pour la première fois nos élégantes et discrètes capes de pluie !

Reprenant notre route en sens inverse, nous ferons la charmante rencontre de ce joli petit mammifère, un tangue, même pas apeuré et qui risque sa vie sur la route…. Originaire de Madagascar, il ressemble à un hérisson. D’un poids de 1 à 2kg, il est particulièrement prolifique avec ses portées qui peuvent atteindre la trentaine d’individus. Hélas, il est souvent victime de collision avec les voitures ou des chiens errants  très nombreux sur l'ile qui en font leur repas.

 Objectif du jour, la côte est jusqu’à la pointe du Tremblet

Notre premier arrêt sera pour retrouver l’Anse des Cascades située prés de Piton Sainte Rose, , ainsi nommée en raison des très nombreuses cascades qui s’écoulent le long des falaises. Une passerelle en bois permet de longer le site. 

C’est un lieu particulièrement calme, verdoyant, nous évoluons dans une nature luxuriante tout près de l’océan entre des vacoas immenses et des cocotiers magnifiques.

Nous nous y faisons une très agréable promenade en suivant un sentier qui longe le littoral, nous y surprenons un grand nombre de petits crabes qui se cachent dans les souches. 

Nous jouons à cache cache avec un lézard pas très enclin à se laisser photographier

Les couleurs de la mer et de la lave en bordure forment un contraste magnifique.

De nombreux kiosques sont éparpillés sur le site, offrant des sites de pique-nique très agréables où l’ on est toujours en compagnie d’oiseaux qui viennent quémander nos restes de casse-croute.

Nous reprenons la route direction Pointe du Tremblet, ou nous déjeunons au Restaurant La Case Volcan à Saint Philippe.

Le restaurant est très sympa et nous avons la surprise de voir que l'on nous propose un grand plateau contenant des petites coupes d'échantillons de tous les plats proposés, c'est original, mais ne nous aide pas vraiment à faire notre choix car tout est délicieux ! 

La Route du Grand Brulé. Cette route est ainsi nommée car elle est régulièrement coupée par les coulées de lave du Piton de la Fournaise.

C’est un paysage vraiment unique, minéral façonné par les coulées volcaniques ou la nature, inlassablement, réussit  à reprendre ses droits….

 Nous rentrons par la même route et nous faisons un incontournable arrêt à Piton Sainte Rose et son église : Notre Dame de la Lave, ainsi nommée car elle a été miraculeusement épargnée par la coulée de l’énorme éruption de 1977, puis à Sainte Anne et sa très belle église.

Dernier arrêt baignade à Bassin Bleu dans une eau transparente, mais fraîche et tonifiante, juste ce dont nous avions besoin par cette chaleur ! par Piton Sainte Rose.

 Nous avons passé une super nuit, et sommes réveillés par le chant des oiseaux : ça commence bien. 

Notre but ce matin : une rando pas trop difficile avec si possible une petite baignade : nous nous dirigeons donc à Bassin la Paix situé près de Bras Panon

Nous longeons des plantations d'ananas

Nous nous retrouvons dans un univers végétal, entre cannes, arbres exotiques et hautes herbes. Le sentier est parfois un peu difficile, nous arrivons à un belvédère d’où nous avons une vue magnifique sur le bassin.

Une petite pause-baignade vivifiante nous rafraichira, la température monte ! Nous avons le bassin pour nous deux, le bonheur !

Après cette pause revigorante, nous reprenons la route, un petit arrêt pour acheter notre repas chez Nadège, recommandée par Roland et nous rentrons à la maison.

L’après-midi, nous partons en direction du site de « la Cascade Biberon » après avoir fait une petite halte à à la Plaine des Palmistes, village très animé. Nous empruntons un sentier à peu près plat, comportant néanmoins quelques passages sur des roches;

La Cascade, haute de plus de 200 mètres se jette dans un bassin inaccessible en raison de fréquents éboulements dont les derniers ont été particulièrement meurtriers. Nous n'irons donc pas plus loin que le promontoire qui permet d'avoir vue sur la cascade.

Notre chemin est bordé de haies de goyaviers luxuriants

et les  fanjans atteignent des hauteurs impressionnantes

 Depuis plusieurs jours, le temps est maussade en Auvergne, le froid s’installe, avant même que l’hiver ne soit arrivé, nous en avons déjà assez, cette parenthèse ensoleillée sera la bienvenue…. Départ donc de Clermont Ferrand sous la pluie, escale Paris Charles de Gaulle, et après un vol long (11 h) mais sans encombre, nous voilà propulsé sur une autre planète, il fait 30° quand nous descendons de l’avion, et c’est comme ça que nous nous retrouvons en sous vêtement sur le parking du loueur de voitures pour troquer nos lourds vêtements d’hiver contre short et débardeur que nous ne quitterons pas de 3 semaines……

Nous récupérons la Cio qui va nous transporter tout au long de notre périple, elle est pleine de bosses, rayures, elle fait un bruit un peu inquiétant quand on accélère, mais en réalité, elle fera  bien  le job et nous n’aurons pas de soucis…..

Nous rejoindrons le même hébergement que lors de notre premier voyage à Pont Payet, chez Roland, un hôte extraordinaire, sympa, toujours souriant…. Et qui nous porte le Ti punch tout au long de notre séjour. Il connait son ile par cœur et sera de très bons conseils pour nos sorties.

Notre maison est située dans un parc de 5 hectares, au milieu des arbres fruitiers. Hélas, une maladie a décimé en totalité tous les orangers de la propriété….

De nombreux oiseaux ont élu domicile dans ce lieu paradisiaque, idéal pour se reposer après avoir crapahuté.

Nous nous installons rapidement puis, ce sera retour vers Saint Benoit afin de faire quelques courses, histoire de remplir le réfrigérateur pour quelques jours. Au passage, nous faisons aussi provision de fruits locaux.

Notre premier voyage à la Réunion, c’était en 2014, 7 ans, déjà !

Nous nous étions promis d’y revenir, tellement nous avions aimé cette ile, bien nommée Ile Intense.

Le temps passe, d’autres voyages, des petits soucis de santé, et nous n’avions pas pu mettre notre projet à exécution. Et puis, comme à la Réunion on ne reste pas dans un fauteuil ou à farnienter sur la plage (si, un petit peu quand même), cela suppose donc d’avoir la forme physique pour affronter les randos magnifiques qui s’offrent à nous….

Une intervention chirurgicale prévue (prothèse de genou), un peu (beaucoup) de rééduc, et me voilà en forme pour l’aventure…… sauf que maitre Covid a fait son apparition, foutue épidémie de m…. !

On y va, on n’y va plus…. Finalement, on se décide tardivement, et fin octobre on boucle tout en quelques jours, résa avion, location, voiture……

Nous partirons donc du 28 novembre au 22 décembre, et pi c’est tout….

Jusqu’à la fin, nous avons hésité en raison de l’évolution sanitaire, on a failli annuler bien des fois, puis finalement on reste sur notre idée ; un petit rappel de vaccin (troisième dose), et l’aventure commence. L’histoire nous confirmera que nous avons bien fait de maintenir ce voyage, la situation empire vraiment depuis notre retour ! ouf ! nous en avons bien profité….

Nous avons déjà quelques repères concernant les locations, nous avions beaucoup aimé les logements où nous avions séjourné par le passé, hélas, tous ne seront pas disponibles, mais on s’adapte.

Comme à chaque voyage, nous faisons, défaisons et refaisons nos bagages plusieurs fois : que mettre ? où le mettre ? finalement on y arrive, et comme d’habitude, nous voilà bien chargés.

Nous avons trois objectifs incontournables :

-          Rando vers le Trou de Fer, qui avait été impossible en 2014 en raison de travaux ;

-          Rando dans le mythique Cirque de Mafate que je ne pouvais pas faire physiquement en 2014 ;

-          Rando au Piton de la Fournaise que nous avions adoré.

Atteindrons-nous ces objectifs, l’histoire vous le dira……

Nous décidons de consacrer plus de temps sur la côte Est, plus rurale, et d’où on peut organiser les  3 randos prévues ci-dessus.